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samedi 15 Avril:
Ce matin notre super présidente décide d'aller à la boulangerie en bas de l'appartement pour acheter des gâteaux pour le petit déjeuner. Et quoi de mieux pour commencer la journée qu'une farandole de douceurs. Une fois de plus c'est avec le ventre plein que nous prenons les voitures pour commencer une journée de dons bien chargée.
Nous nous enfonçons dans les champs où nous croisons des dromadaires. Au bout de quelques minutes sur les chemins de terre, nous apercevons trois enfants avec leur père. Quelques présentations plus tard, nous sortons les vélos pour les trois enfants. Le grand et le plus petit foncent déjà sur le chemin de terre alors que leur sœur, n'ayant jamais fait de vélo, se fait aider par les membres de l'équipe à tour de rôle. Son frère vient l'encourager et les sourires sur leurs visages suffisent à nous combler. Le père nous montre comment les locaux utilisent les plantes pour tresser des paniers et des bracelets. Nous voudrions rester avec eux mais le temps nous presse vers notre deuxième point de rendez-vous.
Nous voilà à présent dans une école primaire au cœur d'un petit village d'une dizaine de maisons. Nous visitons l'école et rapidement les enfants sortent de leurs classes pour venir nous rejoindre. Un joyeux vacarme se forme dans l'école entre les enfants qui chantent, qui crient lors des minis concours de cordes à sauter et de cerceaux qu'ils organisent entre eux. Nous leur offrons du matériel scolaire récupéré à l'école. Mais le vélo que nous devons donné est pour une collégienne qui habite dans une maison voisine. Nous attendons son retour des cours en compagnie de ses parents qui nous expliquent l'importance de l'art dans leur famille. La jeune fille est intimidée par notre présence mais l'on devine la joie sur son visage. Nous saluons la famille et partons dans un autre hameau pour donner les derniers vélos d'enfant et déjeuner.
Nous sommes accueilli dans une famille où l'on déjeune des galettes traditionnelles avec de l'huile d'olive. Les deux enfants de la famille reçoivent les derniers vélos enfants de notre chargement. Le père de famille nous montre la marqueterie faite dans le petit atelier en face de sa maison. Nous sommes loin des conditions de travail françaises mais nous admirons le travail autour du bois. Malheureusement c'est déjà l'heure de les quitter et nous repartons vers Essaouira.
Sur le retour, nous effectuons un arrêt dans un oasis pour prendre un petit bain avec Samad. Un habitant vient nous offrir un plat de couscous par plaisir. La générosité des marocains restera l'un des souvenirs marqués pour l'ensemble de l'équipe.
Une fois de retour à Essaouira, nous retournons à la médina. Nous faisons à nouveau un arrête chez les artisants et nous décidons d'offrir le dernier vélo à une sourde-muette qui travaille dans la joaillerie. Nous effectuons quelques achats souvenirs avant de visiter la médina avec Samad. La journée se finit dans un gymnase où nous donnons le reste du matériel sportif qu'il nous reste: des ballons offerts par le Bureau des Sports de l'ENSTIB, des cônes, des cerveaux et des cordes à sauter.
Nous retrouvons Samad pour faire un bilan de notre séjour avant le grand départ. Une fois les voitures chargées, nous nous dirigeons vers Tanger pour reprendre le ferry. La route de nuit va nous réserver quelques mauvaises surprises: absence d'éclairage, vaches au milieu de la route. Vivement l'arrivée au port!
